#rev3 d’ailleurs : en Norvège, le Big Data passe au vert

Big Data oblige, les besoins de stockage de données explosent littéralement – et avec eux la consommation énergétique des data centers. En Norvège, le tour de force technique réussi par la société Green Mountain fait de sa ferme de serveurs l’un des centres les plus écologiques du monde.

Photos de familles, statuts Facebook, sons, données bancaires ou vidéos de chats mignons : les data centers, ces immenses centres informatiques qui stockent les données numériques des entreprises et des particuliers ont besoin de toujours plus d’énergie pour faire tourner leurs serveurs et surtout pour les refroidir. En France, ils représenteraient déjà plus de 9% de la consommation totale d’électricité du pays.

100% d’électricité d’origine hydraulique

Dans ce contexte, Green Mountain a réussi à réduire de manière drastique son impact environnemental. Entièrement alimenté par de l’électricité d’origine hydraulique et construit dans un ancien entrepôt de munitions de l’Otan, le bâtiment situé à 200 mètres sous terre est refroidi par l’eau de Lysefjord, puisée sans pompage grâce à un système de siphons. Un circuit complexe d’échanges transfère cette eau à 8°C puisée à 100 mètres de profondeur vers le circuit de refroidissement des ordinateurs avant de la renvoyer dans le fjord à environ 16°C.

Et ça fonctionne : là où l’énergie représente entre 40 et 50% du coût d’exploitation d’un data center, les 12 000 m2 du centre de Rennesoy n’y consacrent que 15 à 20%.

Le saviez-vous ?

Un data center de 10 000 m2 peut consommer autant d’électricité qu’une ville de 50 000 habitants.

98,5% de l’électricité produite en Norvège est d’origine hydraulique.

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