Les ambitions rev3
rev3, de nouvelles ambitions pour grandir durablement les entreprises
La Transition Energétique et Ecologique implique le changement des entreprises sur de nombreux aspects de leur organisation et de leurs modes de production, jusqu’à trouver de nouveaux modèles d’affaires (business model) qui tirent profit des opportunités ouvertes par de nouveaux marchés.
Pour accompagner les entreprises, la CCI Hauts-de-France a choisi de développer sur 2022-2025 des expertises particulières, cohérentes avec les grandes orientations politiques européennes, nationales et régionales.
La CCI Hauts-de-France, un réseau de proximité au service des transitions
Sur l’ensemble des thématiques rev3, telles que la transition énergétique, la décarbonisation, l’économie circulaire, les nouvelles mobilités, et bien d’autres encore, la CCI Hauts-de-France s’engage :
- À participer à la sensibilisation et à la formation thématique du monde économique
- À développer une offre de services à destination des entreprises pour identifier les opportunités, développer les compétences, mettre en œuvre et financer les projets
- À favoriser la création de technologies innovantes issues du monde de la recherche
- À soutenir les jeunes entreprises et start-ups désireuses de développer de nouveaux marchés
- À accompagner le développement des leaders de la Transition Energétique et Ecologique
- À impulser et soutenir les collectifs et les filières nécessaires, à l’échelle territoriale et régionale
- À être le relai de l’Union Européenne, de l’Etat français, de CCI France, du Conseil régional, de l’Ademe, pour impulser et accélérer les politiques de transition à travers la mise en œuvre de la réglementation, les aides et subventions, les outils de financement, les appeIs à manifestation d’intérêt et les appels à projet.
Transition énergétique et décarbonation
Efficacité énergétique, ENR, H2, réseaux de chaleur, smart grids…
Le changement climatique est sans doute un des plus grands enjeux de l’humanité aujourd’hui. Ses conséquences sur tous les aspects de notre vie sont inquiétantes et c’est pourquoi l’Europe et la France se sont données des objectifs ambitieux de réduction des gaz à effet de serre.
C’est tout l’enjeu de la Transition Energétique :
- Consommer moins d’énergie,
- Améliorer l’efficacité énergétique des équipements et process,
- Accroitre la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique,
- Capter le CO2 pour l’extraire de l’atmosphère, si possible dès sa production.
Economie circulaire
Eco-conception, écologie industrielle et territoriale, économie de la fonctionnalité et de la coopération
vers une économie de flux circulaire.
Les nouveaux modèles de production et de consommation liés à l’économie circulaire peuvent être générateurs d’activités et de création d’emplois durables et non délocalisables.
En France, la transition vers une économie circulaire est reconnue officiellement comme l’un des objectifs de la transition énergétique et écologique et comme l’un des engagements du développement durable. Les enjeux de l’économie circulaire sont à la fois environnementaux, économiques et sociaux notamment parce que l’économie circulaire crée des emplois durables et non délocalisables.
Elle nécessite de progresser dans plusieurs domaines :
- consommation responsable,
- allongement de la durée de vie, réutilisation et recyclage des produits,
- achats durables, éco-conception,
- économie de la fonctionnalité,
- écologie industrielle et territoriale
Les enjeux de cette économie circulaire prennent depuis la crise russo-ukrainienne une dimension toute particulière qui est exprimée par les entreprises de la région, durement confrontées à la hausse des prix de l’énergie et des matières premières. Relocalisation d’activités industrielles, révision des flux de matières feront probablement l’objet de profondes réflexions pour les 5 prochaines années.
Nouvelles mobilités
Mobilité douce, électromobilité, GNV
Le transport et la logistique sont la première source d’émissions de gaz à effet de serre. La première source de réduction d’émissions réside dans la sobriété : encourager les circuits courts, la production locale, la ville du quart d’heure, les mobilités douces.
Il s’agit également de développer les mobilités moins carbonées, comme la logistique fluviale, les mobilités électriques et les mobilités utilisant l’hydrogène vert et le bioGNV. Cela passera par le développement d’infrastructures adaptées : réseau de bornes de recharge électrique, modernisation des ports logistique, canal seine nord…
De la Responsabilité Sociétale aux entreprises à mission
Axe Transverse
Pour toutes les entreprises, l’action commence toujours par une prise de conscience d’une opportunité ou d’un enjeu mal couvert par l’entreprise qui pourrait devenir une vulnérabilité.
Plusieurs diagnostics sont possibles et peuvent amener chaque entreprise, quelle que soit sa taille à développer un plan d’action et parfois une stratégie de responsabilité sociétale.
La particularité de cette approche est de permettre une prise de recul très large, en identifiant toutes les parties prenantes de l’entreprise, fournisseurs, clients directs, usagers finaux mais aussi partenaires d’affaires ou pouvoirs réglementaires, pour mieux situer les forces et les enjeux en présence. Le cadre de la RSE permet ensuite de choisir les thématiques sur lesquelles on souhaite évaluer la performance de l’entreprise : les relations sociales, l’environnement, l’impact sur la société.
Un travail sur la responsabilité sociétale de l’entreprise est souvent un préliminaire pour une entreprise qui souhaite s’engager dans Rev3, dans la transition énergétique et écologique des Hauts de France. Selon leur maturité, elles commenceront à mettre en place des actions de plus en plus significatives pour améliorer leur impact et en embrassant de plus en plus de sujets.
Bio-économie
Biométhanisation, produits bio sourcés, chimie verte, bioraffineries
La bioéconomie englobe l’ensemble des activités de production et de transformation de la biomasse qu’elle soit forestière, agricole et aquacole à des fins de production alimentaire, d’alimentation animale, de matériaux biosourcés, d’énergie. Elle permet d’augmenter la compétitivité de nos industries tout en apportant des solutions durables aux défis environnementaux et sociétaux auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés. La bioéconomie s’inscrit dans le cadre plus large de l’économie verte, c’est-à-dire une économie respectueuse de l’environnement et qui utilise de façon plus efficace les ressources naturelles. Notion de circuits courts également ?
La CCI vise principalement deux applications pour le développement des entreprises des Hauts de France : la production énergétique et les produits biosourcés. La CCI est d’ores et déjà partenaire fondateur du collectif CORBI et de EuraIndustryInnov qui a pour vocation de stimuler les projets de bio économie.
La biométhanisation dans l’objectif de réinjecter le méthane dans le réseau a été significativement développée lors de la précédente période du Schéma Sectoriel. Il s’agit maintenant de pousser le potentiel et de développer les autres technologies comme la méthanation, la pyro-gazéification, l’injection de l’H2 dans les réseaux gaz (1 réponse en matière de stockage de l’électricité renouvelable excédentaire).
Les produits biosourcés sont des produits fabriqués à partir de sources végétales ou animales pour des usages matériaux ou chimie. Des matériaux biosourcés comme le bois sont utilisés pour la construction ou encore le chanvre qui entre désormais dans la composition de certains bétons ou de matériaux isolants. La chimie du végétal permet de transformer la matière végétale en molécules utilisées pour fabriquer des plastiques, des emballages, des fibres textiles, des sacs plastiques, des pièces de véhicules, des peintures, des lubrifiants…
Ressource en eau
L'allié naturel
L’eau est une ressource commune essentielle inégalement répartie sur le territoire et particulièrement sensible au changement climatique et aux sources de pollution.
Outre l’eau potable et l’irrigation, elle est utilisée par les acteurs économiques de la filière énergie et de la filière chimie.
Economie numérique et servicielle
Tendre vers un numérique responsable
Le numérique est omniprésent dans les organisations et plus généralement dans la vie quotidienne. Toutefois, son impact environnemental et social est loin d’être négligeable :
- S’agissant de la fabrication des équipements : extraction des matières premières (dont certaines sont en tension), consommation d’eau et d’énergie, traitement des rejets ;
- en termes de conception : optimisation des fonctionnalités et des contenus, équité ;
- en matière d’usage : consommation d’énergie, stockage des données, multiplication des équipements ;
- concernant la gestion de la fin de vie : durabilité, réemploi, reconditionnement.
Afin de limiter cet impact, il est possible d’intégrer la performance environnementale et sociale dès la conception d’un produit ou d’un service numérique (quelques notions associées : green IT, écoconception numérique, éthique de l’intelligence artificielle)
Signalons également que le numérique peut, dans certains cas, contribuer à la réduction de l’empreinte environnementale d’un produit ou d’un service (quelques notions associées : IT for green, smart grids, smart city, smart farming)
Une récente loi vise d’ailleurs à orienter le comportement des acteurs du numérique sur le sujet (loi n° 2021-1485 du 15 novembre 2021 visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique en France)