RÉCUPÉRATION ET VALORISATION DE L’EAU DE PLUIE AVEC REFLEXEAU

Proposer des solutions “clés en main” pour la récupération et la valorisation de l’eau de pluie, c’est l’idée de Stéphane Dropsit quand il crée Réflexeau au village d’entreprises à Valenciennes en 2007. Désormais installée sur le site de Poléco, à Bruay-sur-Escaut, dans son propre bâtiment la société s’est développée et emploie 15 salariés. En résonance avec les préoccupations environnementales, le concept “eau de pluie” a permis de développer un bon niveau d’activités grâce à une stratégie commerciale décisive. « Le marché existe, mais il faut aller chercher le client, l’informer, le convaincre », explique le créateur de Réflexeau. Avec son équipe commerciale, il est présent sur de nombreux salons régionaux liés au bâtiment, à l’habitat et propose une offre mixte eau de pluie/eaux usées, la récupération et l’assainissement, ce qui permet d’être plus pertinent, plus attractif. Réflexeau a installé 500 systèmes de récupération depuis sa création (stockage, gestion des flux et distribution) dans un rayon de 100 kilomètres autour de Bruay-sur-Escaut. Aujourd’hui, pour renforcer ses capacités de développement, le créateur a décidé de renforcer la structure financière de l’entreprise. L’opération a été menée par l’intermédiaire du fonds Grand Hainaut Expansion qui vient d’entrer à hauteur de 100 000 euros dans

Prix Entreprises et Environnement 2014

Prix Entreprises et Environnement 2014, vous avez jusqu’au 15 septembre pour déposer votre dossier Créés en 1987, ces Prix récompensent chaque année des entreprises ayant à leur actif des réalisations remarquables dans les domaines de l’environnement, de la biodiversité et du développement durable, participant ainsi à la transition écologique. Organisés par le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, en partenariat avec l’ADEME, ils seront remis le 2 décembre 2014 en présence du ministre du Développement durable, lors d’une cérémonie sur le salon Pollutec. Les Prix Entreprises et Environnement comportent 5 catégories : Écoproduit pour le développement durable Innovation dans les technologies Biodiversité et entreprises Économie circulaire Management et initiatives pour le développement durable Les candidatures sont ouvertes à toute entreprise ou association d’entreprises exerçant une activité en France, et dont les réalisations ont lieu en France ou à l’étranger. Date limite de candidatures : lundi 15 septembre 2014 Pour plus de détails, retrouvez ici le mailing du Ministère, la plaquette de présentation ainsi les dossiers de candidatures et des informations complémentaires.

Roquette frères : « nous visons l’excellence énergétique »

Roquette, cinquième acteur mondial de l’industrie amidonnière, a placé le développement durable au centre de sa démarche d’entreprise. Le savoir-faire du groupe repose sur sa capacité à transformer et à valoriser les matières premières végétales (blé, maïs, pomme de terre, pois), afin de proposer à l’industrie des produits destinés notamment à l’alimentation et à la santé. Sur le site de Lestrem, plus de 7 000 tonnes de blé et de maïs sont ainsi transformées chaque jour pour en extraire de l’amidon. 22 000 tonnes de CO2 en moins ! Roquette a intensifié ses efforts pour réduire sa consommation en énergie et en eau, et préserver la qualité de l’air. « Notre objectif permanent est de réduire notre impact environnemental en adoptant les meilleures technologies disponibles », affirme Guillaume Fichet, directeur du site de Lestrem. Parmi les actions mises en oeuvre, il cite la compression mécanique de vapeur, la méthanisation des effluents pour la production de biogaz et l’optimisation de la cogénération à haute efficacité énergétique. L’impact environnemental de cette dernière action se traduit par une baisse annuelle de 22 000 tonnes des émissions de CO2 sur le site.

Effigénie : quand le génie climatique s’en mêle !

Créée en 2011 par trois jeunes ingénieurs – Camille Thiriez, Cyril Dubus et Clément Raffin – la société Effigénie propose aux entreprises des solutions innovantes pour valoriser l’énergie de leurs bâtiments. En créant une interface web, sécurisée et personnalisée, la PME lilloise a mis au point un outil de calcul permettant de simplifier, de piloter et d’optimiser la gestion de l’énergie d’un bâtiment, qu’il soit ancien ou neuf, en y intégrant les prévisions météorologiques. Cet outil de pilotage peut par exemple prévoir les horaires de relance du chauffage en fonction de l’inertie du bâtiment et du temps. Cette solution innovante a été choisie pour équiper le tout nouveau bâtiment “Urbawood®”, bâtiment remarquable puisqu’il a été entièrement réalisé en bois, y compris les cages d’ascenseur, et monté en un temps record (3 mois). Ce bâtiment a été développé par Nacarat et Gerim (groupe Rabot Dutilleul), récemment acquis par le Groupe HEI ISA ISEN à Euratechnologies, où sera implanté en 2014 le premier espace Adicode® (Atelier de l’innovation et du Codesign). Sur le site d’Euratechnologies, Urbawood® est une réponse 100% bois et clés en main à la création d’espaces tertiaires.  

CIV FRANCE DÉPLOIE SES “GREEN DATA CENTERS”

Pionnier dans le domaine des salles serveurs, Data Center et réseaux de transport de l’information, CIV déploie “Alternative Data Center® by CIV”, une solution hautement sécurisée d’hébergement mutualisé et un premier Data Center “green IT” au nord de Paris. Le 15 juillet 2010, CIV France SA inaugurait son premier Data Center, à Sainghin-en-Mélantois, lançant dans la foulée sa solution d’hébergement mutualisé “Alternative Data Center® by CIV”. Les sept salles de 200 m² chacune accueillent 20 000 serveurs physiques, dans un environnement hautement sécurisé et multi connecté. La mutualisation permet une réduction importante des coûts et de l’impact environnemental. Ainsi, quand un hébergement classique multiplie par trois la consommation de base d’un serveur, Alternative Data Center® by CIV, grâce au rendement de ses installations techniques et au “freecooling” (utilisation du froid extérieur pour refroidir les ordinateurs), divise par deux la facture énergétique. Un deuxième Data Center en 2015 à Valenciennes Cet hébergement nouvelle génération s’inscrit par ailleurs dans une démarche de responsabilité sociale des entreprises (RSE). « En nous confiant l’hébergement physique de leurs systèmes de traitement de l’information, les entreprises ont préféré conserver en interne leurs propres salariés dont le savoir-faire est nécessaire à la parfaite exploitation du matériel dans

Une usine énergétiquement autonome

Embouteillage d’eau minérale : Une usine énergétiquement autonome En 2007, la famille Guillaume fait analyser l’eau d’une source, située au sein de la propriété familiale à Bousies. L’eau présentant des qualités minérales, la famille se lance dans un projet ambitieux d’exploitation de la source. Celui-ci prévoit la construction d’un site agroalimentaire performant comportant une chaîne d’embouteillage complète et automatique, et intégrant la performance environnementale et énergétique du bâtiment et de la production. Autonomie programmée « Notre ambition est d’être autonome sur un plan énergétique. L’énergie produite par les 964 panneaux photovoltaïques qui seront installés sur les toitures du bâtiment permettra de couvrir les besoins de l’unité de fabrication pour le soufflage des bouteilles en PET », explique Baudry Guillaume, directeur de l’entreprise familiale SEG (société d’embouteillage Guillaume). La mise en production de la ligne d’embouteillage est programmée, pour les essais, en décembre avec une régulation de la mise en production dans le courant de l’hiver. Le branchement photovoltaïque sera quant à lui planifié dans un second temps.

Les membres de Nord Package s’engagent !

Nord Package : démonstrateur de la Troisième révolution industrielle ! Tel est le projet porté par cette grappe composée de 19 entreprises régionales de papiers et cartons. Fragilisés par une forte concurrence internationale, qui fait flamber les prix des matières, les acteurs de la filière n’ont pas d’autres choix que d’innover, inventer de nouveaux modèles de fonctionnement, trouver des circuits d’approvisionnement courts… ou disparaître. Ainsi, ils sont engagés dans un programme d’actions visant notamment à rechercher l’efficacité énergétique, optimiser la chaîne logistique de la filière, maîtriser les flux en créant, à terme, une boucle recyclage utilisation des matières (voir schéma) à l’échelle régionale. Contact : CCI Grand Lille Anne Candelier, 03 20 63 77 77

Rendez-vous le 10 septembre au club des entrepreneurs !

La prochaine réunion du Club des entrepreneurs de la Troisième révolution industrielle aura lieu le mercredi 10 septembre à 17h30 dans les locaux de la CCI de région Nord de France. Inscrivez-vous dès maintenant en ligne ! Au programme de cette rencontre, des nouveautés pour financer vos projets de Troisième révolution industrielle, une vision futuriste de l’entreprise et des projets innovants portés par les entreprises de la région. Une large part de cette rencontre sera dédiée au débat interactif avec la salle et entre les participants. Le Club des entrepreneurs Ouvert à toutes les entreprises, désireuses de s’engager dans une démarche de Troisième révolution industrielle, quels que soient leur taille et leur secteur d’activité, le club a pour objectif de mettre les acteurs en réseau et être un lieu de partage d’expériences identifier les bonnes pratiques et provoquer un effet d’entrainement faire naître de nouveaux projets informer les entreprises régionales des appels à projets/ appels d’offre nationaux et européens en lien avec la Troisième révolution industrielle. valoriser les retours d’expérience VOS CONTACTS Didier Copin Barbara Devos LES CCI NORD DE FRANCE VOUS ACCOMPAGNENT Les CCI ont mis en place une Task Force de trente collaborateurs pour détecter, accompagner et soutenir

CILA : LA SECONDE VIE DES HUILES USAGÉES

Créée en 1928, la Compagnie Industrielle des Lubrifiants d’Aulnoye (CILA) a toujours été à l’avant-garde des innovations. Depuis une trentaine d’années, elle collecte et régénère de l’huile usagée auprès des industriels en privilégiant “l’économie circulaire”. Spécialiste reconnu de la récupération et du traitement des huiles usagées, CILA a mis au point différents procédés permettant de régénérer des huiles industrielles dites “claires”, c’est-à-dire des huiles industrielles ayant déjà été utilisées. « Sur les 2 500 tonnes de capacité nominale annuelle, 98% sont valorisées sous la forme d’huile de base pour l’industrie tandis que les produits résiduaires sont traités en centre de valorisation énergétique comme appoint », explique Vincent Dereux, directeur général de CILA. Une fois recyclées, les huiles sont prêtes pour une seconde vie. Le procédé de régénération des huiles permet à l’entreprise cliente de récupérer, après traitement, une huile industrielle ayant retrouvé ses qualités originelles, tout en réalisant une économie importante par rapport à l’achat d’une huile neuve équivalente. Un site exemplaire en matière d’économie circulaire Entreprise ICPE (installation classée pour la protection de l’environnement), CILA contribue également au développement durable par la formulation et la fabrication de lubrifiants biodégradables (huiles de coupe…). Deux brevets ont déjà été déposés par

Data centers : OVH DÉVELOPPE L’INNOVATION ÉCO-RESPONSABLE

Le numéro 3 de l’hébergement Internet dans le monde et numéro 1 en Europe * s’est engagé dans la voie du développement durable en élaborant des technologies éco-responsables et innovantes, en phase avec ses valeurs d’entreprise. *Source : Netcraft, novembre 2012 Il n’est pas étonnant qu’avec plus de 150 000 serveurs hébergés dans ses 12 centres de données en Europe et en Amérique du Nord, OVH déploie des solutions pour limiter sa consommation d’énergie, premier poste de dépenses de la société roubaisienne, qui a ouvert fin 2012 le plus grand data center d’Europe à Gravelines. Depuis sa création en 1999, le groupe OVH ne cesse d’innover. En 2004, un système de refroidissement liquide de ses serveurs, moins énergivore que les climatisations, est élaboré. En 2010, le groupe s’est lancé le défi de devenir son propre producteur d’énergie verte, en investissant dans un parc de huit éoliennes en Lorraine. « Notre objectif n’est pas seulement économique, il est d’ordre idéologique. Nous ne cherchons pas la rentabilité à tout prix, nous souhaitons contribuer au développement d’une solution pragmatique et favorable à l’environnement », souligne Henryk Klaba, président d’OVH, invité d’honneur du World Forum 2013 à Lille. Donner une seconde vie aux serveurs

RETOUR