À Calais, Alcatel-Lucent recycle les câbles sous-marins hors service

Alcatel-Lucent Submarine Networks est le leader des câbles sous-marins permettant de délivrer internet partout dans le monde. Ces réseaux présents dans la plupart des océans et des mers du globe permettent de relier en haut débit les continents. C’est à Calais que sera fabriqué le futur câble à très haut débit Sea-Me-We 5, qui reliera la France à Singapour. Dans son usine de Calais, l’entreprise fabrique des câbles sous-marins dotés d’un cœur en fibres optiques permettant de transmettre des informations à des débits considérables. Elle dispose d’une flotte de 7 bateaux de plus de 100 mètres de long lesquels peuvent poser du câble dans des conditions météo extrêmes. L’usine de Calais a une capacité de production de 40 000 km de câbles par an, et a investi depuis 2013 dans une nouvelle activité de recyclage. L’objectif est de récupérer les anciens câbles hors service pour réutiliser et redistribuer les différents composants, selon les principes de l’économie circulaire. Une fois les différentes composantes du câble séparées, ils sont réintégrée dans le process et / ou revendus. L’entreprise offre ainsi une seconde vie aux matériaux, tels que le polyéthylène, le cuivre et l’acier, en les réinjectant dans les filières industrielles régionales. [vsw

Les archives du Nord, premier bâtiment d’archives à énergie positive de France

C’est un immense bâtiment rectangulaire haut de sept étages, revêtu d’une «peau» en inox brillant, arborant un motif végétal inspiré du papyrus. Cette enveloppe empêche un rayonnement direct du soleil sur les murs et lui permet de s’auto-nettoyer grâce au ruissellement des eaux de pluie. Ce bâtiment exceptionnel héberge les plus importantes archives départementales de France et produit plus d’énergie qu’il n’en consomme, en produisant de l’électricité et de la chaleur grâce à un système de cogénération fonctionnant à l’huile de colza, mais aussi grâce à 35O m² de panneaux photovoltaïques. Plusieurs critères ont été pris en compte pour diminuer les consommations énergétiques du bâtiment : l’isolation renforcée de son enveloppe, son étanchéité à l’air et à l’eau, un pilotage informatisé de son éclairage et de ses équipements en fonction de l’occupation. Le tout permettant des conditions d’archivage optimales. La régulation thermique et hygrométrique est gérée par une machine à dessiccation, spécialement conçue. Tous les matériaux utilisés pour la conception du bâtiment ont été choisis pour leurs grandes performances et pour leur durabilité. Ce bâtiment d’une superficie de plus de 14 OOO m2, abrite 49 magasins, soit une capacité de stockage de 80 kilomètres linéaires. [vsw id= »QHIwfCmcfvE » source= »youtube » width= »585″ height= »344″

Du don à la valorisation, du textile usagé à l’isolant

Leader de la valorisation textile en France, qui agit pour l’insertion, avec plus de 2 5OO salariés, le Relais a créé 1 emploi par semaine depuis 1984, et 3 emplois par semaine depuis 2OO7 en triant et valorisant nos déchets textiles sur le territoire. Une de ses innovations : Métisse®, gamme d’isolation thermo-acoustique pour le bâtiment conçue en fibre de coton recyclé à partir de nos jeans usagés. Le Relais innove également pour renforcer sa logistique et être encore plus éco-responsable. En effet, afin d’optimiser la tournée des véhicules de collecte, le Relais a mis en place un système permettant de définir la fréquence de passage pour vider ses 18 000 conteneurs. Environ 55% des textiles, chaussures et articles de maroquinerie collectés sont réemployés. Les plus belles pièces sont revendues dans les boutiques Ding Fring du Relais et une autre partie des vêtements est vendue à l’export, notamment aux trois antennes africaines, permettant d’y créer des emplois et de nombreux projets de développement. Alors pas d’hésitation en déposant vos vêtements au Relais vous créez des emplois et faites un geste pour la planète ! [vsw id= »4ALOalFM_Jg » source= »youtube » width= »585″ height= »344″ autoplay= »no »]

Nos universités en route vers le 0 carbone

Le plan « Université Zéro Carbone » est l’un des projets structurants de la Troisième révolution industrielle. Il implique l’ensemble des universités régionales : Lille, Artois, Littoral Côte d’Opale, Valenciennes Hainaut-Cambrésis et l’Université catholique de Lille. Unique en France, il concerne près de 150 000 étudiants. L’idée est que les campus deviennent des lieux d’apprentissage de la transition énergétique, écologique et économique par le contenu des formations mais également dans les pratiques de la vie quotidienne. L’Université offre ainsi aux étudiants les moyens d’exercer leurs responsabilités lorsqu’ils travaillent, consomment de l’énergie, se déplacent ou jettent leurs déchets. Tous les aspects de la vie universitaire seront passés au crible de ce vaste chantier : formation, recherche, performance environnementale des bâtiments, maîtrise des flux et des ressources, conditions de vie des étudiants, rôle dans la cité, etc. Une feuille de route est en cours d’élaboration par la COMUE « Lille Nord de France », précisant les programmes en matière de réseaux intelligents, de qualité de l’air, de mobilité innovante, de stockage de l’énergie, de gestion de la biodiversité, mais aussi d’implication de toutes les parties prenantes, au premier rang desquelles les étudiants. [vsw id= »RjgSy9bEx8I » source= »youtube » width= »585″ height= »344″ autoplay= »no »]

LE NORD-PAS DE CALAIS, LAUREAT 2014 DES TROPHEES DES TERRITOIRES ELECTROMOBILES

L’Avere France, association nationale pour le développement de la mobilité électrique, a décerné, mardi 2 décembre 2014, le Trophée des Territoires Electromobiles, dans la catégorie « Conseils régionaux », au Conseil régional du Nord-Pas de Calais. . La cérémonie de remise des Trophées 2014 s’est déroulée au Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie en présence de la ministre Ségolène Royal, de l’Avere France, ses partenaires, des lauréats et des acteurs de la filière.   Le jury, composés d’experts membres de l’Avere France, a récompensé le Conseil régional du Nord-­Pas de Calais pour sa mise en oeuvre d’un plan stratégique de développement des mobilités électriques et des infrastructures de charge qui devrait permettre à la région d’être la première région électromobile interconnectée de France. Le Conseil régional du Nord-Pas de Calais va accompagner le déploiement d’infrastuctures pour permettre à 10 000 voitures rechargeables de circuler au sein de la région avec 2500 points de charge à l’horizon 2015. Le Conseil régional teste le véhicule électrique et les bornes de recharge. Les agents des lycées, des ports et de la Région utilisent plusieurs véhicules électriques. A terme c’est 25% de la flotte de véhicules du Conseil régional devrait être

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