À l’occasion de la « Journée mondiale de l’énergie », GRDF – principal gestionnaire de réseau de distribution de gaz en France, dévoile les résultats d’une vaste étude, menée en région Hauts-de-France, fin septembre, sur le thème des usages et perceptions du gaz naturel et du gaz vert, qui met notamment en exergue les attentes des citoyens en la matière. Les chiffres sont sans appel : le gaz – et plus précisément le gaz vert, bénéficie d’une forte adhésion dans les Hauts-de-France – région historiquement gazière. En effet, 4 habitants sur 5 se déclarent aujourd’hui prêts à consommer du gaz vert. Un signal fort alors que la région ambitionne de devenir région leader en Europe de l’injection de gaz vert.
Les Hauts-de-France, une région fortement consommatrice de gaz
Avec un réseau de distribution de gaz très dense (24 800 km), et près de la moitié de ses communes raccordées, la région Hauts-de-France est, de fait, une région fortement consommatrice de gaz. Aujourd’hui, un foyer sur 2 utilise le gaz pour se chauffer en région, contre 35 à 40% à l’échelle nationale. Le gaz bénéficie d’une forte adhésion (image positive à très positive pour 77% des habitants). Certes, le gaz a un coût mais est également considéré comme une énergie qui reste compétitive par rapport aux autres énergies (pour 60% des sondés). Le gaz est considéré comme une énergie propre (73%) qui participe au bien-être et au confort du foyer grâce à une chaleur continue et homogène notamment (87%).
Le biométhane (ou gaz vert), une perception positive ….
Dans la continuité de la dynamique REV3 – 3ème révolution industrielle initiée dans les Hauts-de-France depuis 2013, la Région affiche une ambition forte en matière de transition énergétique et souhaite notamment devenir région leader en Europe du gaz renouvelable injecté. Les habitants des Hauts-de-France semblent être au rendez-vous de cet objectif puisque 79% d’entre eux (4 habitants sur 5) se déclarent prêts à consommer du gaz vert dès à présent (30% avec certitude et 49% probablement). Les utilisateurs actuels de gaz naturel se montrent d’ailleurs plus enclins encore à franchir le pas (89%), sachant qu’ils représentent la moitié des foyers dans la région.
…mais une connaissance à amplifier
Si 61% des habitants des Hauts-de-France savent que le biométhane (ou gaz vert) est produit à partir du traitement de déchets biodégradables, ses autres caractéristiques restent méconnues et, notamment, en ce qui concerne les critères d’impact. En effet, seuls 49% des personnes sondées savent que le biométhane est produit localement et 53%, qu’il permet de créer de l’emploi local. De même, 41% seulement d’entre elles savent que le gaz vert permet de diminuer l’utilisation d’engrais chimiques grâce à l’emploi du digestat* et, 37%, qu’il peut être injecté dans le réseau de distribution de gaz. Plus important encore, seules 29% des personnes sondées savent qu’il est possible de faire le choix du biométhane sans changer d’équipement gaz.
*fertilisant naturel issu du processus de méthanisation
Les résultats de cette étude démontrent qu’il y a un attachement réel à l’énergie gaz en région Hauts-de-France. Ils révèlent également qu’il existe de vraies attentes des consommateurs en matière de transition énergétique, qu’ils ont conscience des enjeux environnementaux actuels et qu’ils sont prêts à y prendre part. Avec un réseau régional particulièrement dense, le gaz est et restera une énergie compétitive et d’avenir, incontournable dans le mix énergétique. Le développement des gaz verts permettra d’atteindre l’objectif français de neutralité carbone avec l’utilisation de 100% de gaz renouvelable à horizon 2050.
Le gaz, une énergie d’avenir
La diversité des usages gaz (cuisson, chauffage, eau chaude, process industriel, carburant véhicule) confirme qu’il a toute sa place dans le paysage énergétique français de demain. Il est indispensable à l’équilibre et à la flexibilité du mix énergétique. Il contribue également à la transition écologique en offrant des solutions pertinentes aux enjeux d’avenir : qualité de l’air, sobriété et efficacité énergétique des bâtiments, traitement des déchets biodégradables, économie circulaire locale… Notons également que le bioGNV réduit les émissions de CO2 (-80%) et de particules fines (-95%) par rapport au diesel. La version carburant du gaz vert répond ainsi pleinement à l’objectif de décarbonation du trafic routier, pour une mobilité durable.
La région Hauts-de-France : première Région en Europe productrice de gaz vert injecté ?
Des atouts et de nombreuses opportunités pour le territoire Engagée dans la dynamique REV3, la région Hauts-de-France ambitionne de devenir la première région productrice de gaz vert injecté en Europe. GRDF partage pleinement cet objectif. Il travaille notamment au sein du collectif régional CORBI* afin de faire du gaz vert et de sa version carburant durable (BioGNV) une ressource locale distribuée grâce à un réseau dense, outil structurant de l’aménagement du territoire. Aujourd’hui, la région compte 48 unités biométhane (à 90% agricoles) qui injectent déjà du gaz vert dans le réseau. 18 stations publiques gaz naturel véhicules sont d’ores et déjà ouvertes et plus de 1300 bus, bennes à ordures et camions roulent au gaz dans la région. En plus d’être une opportunité de diversification d’activités pour le monde agricole, la filière va générer de nouveaux besoins en termes de compétences et de profils pour l’exploitation et l’entretien des unités de méthanisation – représentant en moyenne 8 emplois directs et indirects par unité**.
* Pour soutenir le développement du biométhane injecté, les acteurs régionaux se réunissent au sein du CORBI, le Collectif Opérationnel Régional du Biométhane Injecté. Ce CORBI rassemble les structures qui contribuent à l’émergence et à l’accompagnement des projets d’unité de production de biométhane en Hauts-de-France (Conseil Régional Hauts-de-France, ADEME, CCI, Chambre d’Agriculture, CERDD, GRDF …). Leurs actions collectives sont estampillées sous le nom de Métha’Morphose.
** source ADEME
Méthodologie de l’étude
Enquête réalisée par l’institut .becoming with Market Audit, du 24 septembre au 4 octobre 2021, auprès de 1000 personnes habitant dans la région Hauts-de-France
Contact presse :
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